Prendre position en faveur de la planète
À l’approche du Jour de la Terre le 22 avril prochain, il est plus important que jamais de traiter des effets du changement climatique et de la pollution sur nos communautés, notre pays et notre planète. Nous devons agir ensemble pour attirer l’attention sur ce que nous devons faire de plus pour réduire les émissions, soutenir la biodiversité et nous attaquer aux autres impacts de l’humain sur la planète. Très peu d’enjeux sont plus urgents ou pertinents pour nos familles, nos voisins et notre économie. C’est un enjeu que nous ne pouvons plus ignorer ni remettre à plus tard.
Heureusement, des leaders mondiaux, des organisations de toutes tailles et de grands investisseurs commencent à se lever, à prendre position. En effet, de plus en plus d’investisseurs demandent désormais plus de placements responsables sur les plans environnemental, social et de la gouvernance (ESG), et des sociétés comme Blackrock écoutent et tiennent compte de facteurs liés à la durabilité dans leurs placements.
Dans le bulletin de ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur des champions du Jour de la Terre et sur certains de nos projets qui ont une orientation écologique. À titre d’exemple, Yvonne Coady, professeure en informatique à l’Université de Victoria et l’une des dirigeantes du projet Répertoire de données terrestres, fait part de ses réflexions au sujet de l’importance grandissante du Jour de la Terre et du rôle que peut jouer la technologie pour un avenir plus propre, écologique et durable. J’espère que vous apprécierez ce numéro spécial et en profiterez pour songer aux manières dont vous pouvez contribuer au rétablissement des écosystèmes de la planète.
Sue Paish, présidente-directrice générale de la Supergrappe des technologies numériques du Canada
Nous avons tous ressenti les effets de la pandémie au cours de la dernière année, et sommes sur le point de sortir de cette crise sans précédent encore plus forts et unis. La COVID-19 ne connaît aucune frontière, et nous a brutalement rappelé que la vie ne tient qu’à un fil. Cette année, le Jour de la Terre prend encore plus d’importance, puisque nous avons véritablement besoin d’un mouvement mondial pour prendre soin de notre planète et veiller à notre bien-être à long terme. Même si cela peut sembler inquiétant, je suis pour ma part remplie d’espoir, car j’ai la chance de travailler avec des étudiants extraordinaires prêts à relever ce défi.
En tant qu’informaticienne, je peux voir tout le potentiel de la collecte et de l’utilisation de nouvelles données pour orienter les politiques, les modèles économiques et la gestion des ressources naturelles. Ensemble, nous pouvons tirer le maximum de ces données pour aider la planète. Chaque personne et chaque organisation ont un rôle à jouer pour créer un avenir meilleur, pour nous tous.
Pour y parvenir, il faut d’abord tenter de comprendre les liens qui forment cette toile complexe dont nous faisons tous partie, et les technologies numériques peuvent nous aider en ce sens. En misant sur l’analyse, l’intelligence artificielle, l’apprentissage machine et d’autres innovations émergentes, et en réunissant des informaticiens et des leaders d’opinion de tous les milieux, nous pourrons employer de nouveaux modes de collaboration et, au bout du compte, sauver la planète. En relevant les données importantes, nous pouvons tracer la voie vers une meilleure compréhension et une meilleure protection des écosystèmes.
Le Répertoire de données terrestres en est un bon exemple. Bon nombre de mes étudiants et moi-même sommes heureux de participer à ce projet de la Supergrappe des technologies numériques du Canada. Ici, le défi consiste à travailler avec de grands ensembles de données, y compris d’énormes quantités de données d’imagerie satellitaire. C’est comme si la Terre avait pris un gigantesque égoportrait, et que nous devions deviner ce qu’elle tentait de nous dire. Heureusement, nous pouvons compter sur des technologies de pointe, des étudiants fantastiques et des partenaires extraordinaires pour préciser les données d’observation de la Terre et en tirer le maximum afin d’améliorer le bien-être de la planète, et le nôtre du même coup.
Ce qui m’emballe le plus à propos du Répertoire de données terrestres, c’est l’occasion d’utiliser la plateforme pour démocratiser l’accès à ces ressources numériques. Le projet permettra également aux gens d’intégrer des ensembles de données uniques, y compris des données recueillies par des scientifiques amateurs de partout dans le monde. Au bout du compte, le projet nous permet d’unir nos forces et d’en faire davantage pour mesurer et gérer notre empreinte écologique. Le potentiel à long terme est énorme – on peut penser autant à des étudiants de l’école secondaire qui soumettraient des données recueillies dans des sorties scolaires qu’à des innovateurs de la relève qui mettraient au point des applications passionnantes pouvant être utilisées sur la plateforme. On en est déjà à imaginer des applications fascinantes dotées d’interfaces immersives qui misent par exemple sur la réalité augmentée et la réalité virtuelle et qui nous aideraient à faire des comparaisons pour suivre l’évolution de l’environnement au fil du temps.
J’ai récemment animé une discussion de groupe lors d’une activité étudiante appelée Rewriting the 21st Century (« Réécrire le 21e siècle »). Au moment où s’amorce la relance des économies du monde entier, nous avons l’occasion de revoir certains des outils et des paramètres employés pour orienter les décideurs politiques, les investisseurs et les entreprises dans leur prise de décisions. Les membres du panel diversifié ont débattu au sujet des limites des paramètres comme le PIB, dans la mesure où ces paramètres peuvent représenter une certaine menace pour la planète, et des façons dont les solutions de rechange telles que le modèle économique du beignet pourraient avoir un effet concret, notamment dans les domaines de la surveillance environnementale et de l’énergie propre. Un rapport captivant de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique nous a tous menés à penser à ce dont pourrait un jour avoir l’air un indice du mieux-être. Nous avons aussi parlé des types de carrières et de possibilités qui concordaient avec ces valeurs, dont la durabilité, et de l’importance des technologies dans une perspective d’avenir.
Il est important de poursuivre la conversation et de continuer à travailler ensemble. Nous devons tous mettre la main à la pâte!
Des projets qui ont un impact
Les océans du monde entier sont en difficulté, en raison notamment de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Cette activité endémique coûte à l’économie des océans plus de 23 milliards de dollars par an, met en péril la viabilité de la faune marine et de l’industrie de la pêche et nuit aux populations locales qui dépendent tous les jours de la pêche pour s’alimenter et gagner leur vie.
La pêche illégale se fait typiquement à partir de « navires sombres » internationaux, qui n’affichent pas leur position et n’apparaissent pas dans les systèmes de surveillance publics. La menace qui pèse sur les stocks de poissons est bien réelle et ne cesse de croître. Environ 30 % de tous les stocks de poissons font l’objet de surexploitation et quelque 60 % d’entre eux subissent une pêche intégrale.
Dirigé par MDA en collaboration avec VizworX et l’Université Simon Fraser, le projet Protecting our Oceans (« Protégeons nos océans ») fait appel à la surveillance par satellite, à l’intelligence artificielle, à l’analyse de mégadonnées et aux techniques de visualisation de données telles que la réalité virtuelle pour détecter ces navires, les inscrire sur une liste noire et, en fin de compte, poursuivre leurs propriétaires afin de protéger nos pêches mondiales et nos écosystèmes marins.
« La collaboration qui s’effectue avec nos partenaires de la Supergrappe apporte une nouvelle réflexion et de nouvelles idées sur la manière de résoudre le problème de la pêche INN grâce à l’utilisation de technologies de pointe telles que l’analyse du comportement criminel et la visualisation immersive », déclare Keith Beckett, ingénieur produit en chef chez MDA.
Les efforts déployés par notre consortium commencent à porter leurs fruits, tout en misant sur la solide collaboration menée par le ministère de la Défense nationale, Recherche et développement pour la défense Canada, Affaires mondiales Canada et MDA, en vue de détecter les navires pratiquant la pêche INN. En partenariat avec l’Agence spatiale canadienne, Pêches et Océans Canada a octroyé à MDA un contrat de trois ans qui prévoit l’utilisation des technologies des satellites canadiens de la mission Constellation, RADARSAT-2 et RADARSAT, pour surveiller chaque jour des millions de kilomètres carrés d’océan afin d’y détecter les navires pratiquant la pêche INN. Ce travail a déjà donné lieu à l’imposition d’amendes sévères à cinq navires étrangers.
Le programme Dark Vessel Detection (« Détection des navires sombres ») fournira des données satellitaires et des analyses au gouvernement fédéral en soutien à l’Équateur, y compris la surveillance autour des îles Galapagos, écologiquement fragiles. MDA soutiendra aussi l’Agence des pêches du Forum, qui représente 15 États membres insulaires du Pacifique Sud.
« Malheureusement, les activités de pêche INN se produisent en grande partie dans les eaux des pays en développement du monde entier, là où la pêche de subsistance est essentielle à la communauté locale, à la sécurité alimentaire et à la croissance économique. Ces pays ont peu de moyens de défense contre le nombre impressionnant de navires de pêche qui exploitent les ressources à volonté partout où il reste du poisson à pêcher, fait remarquer Keith Beckett. Notre technologie et nos innovations permettent à ces pays de se défendre, de protéger leur environnement et d’assurer la durabilité de la pêche. »
La technologie mise au point dans le cadre du projet Protecting our Oceans devrait améliorer davantage la plateforme maritime de MDA pour permettre aux clients de mieux protéger l’environnement, les chaînes d’approvisionnement alimentaire et les emplois du secteur maritime, ainsi que d’aider à transmettre l’information pour renforcer la sécurité aux frontières et lutter contre les violations des droits de la personne.
Au service du monde entier depuis son siège social canadien et ses bureaux internationaux, MDA est un partenaire de mission spatiale internationale et un pionnier de la robotique, des systèmes satellitaires et du renseignement géospatial, dont l’histoire est jalonnée de 50 ans de percées sur Terre et au-dessus de celle-ci. Fort d’un effectif de plus de 2 000 employés au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni, MDA mène la charge vers des colonies lunaires viables, une meilleure observation de la Terre, la communication dans un monde hyperconnecté, et plus encore. Grâce à sa capacité à concrétiser les ambitions spatiales, MDA permet à des personnes hautement qualifiées de repousser sans cesse les limites, de s’attaquer aux grands défis et d’imaginer des solutions qui inspirent et durent pour faire évoluer notre monde pour le meilleur, sur Terre et dans les étoiles.
Apprenez-en davantage sur le projet Protecting our Oceans ici.
Colby May a toujours été passionné par les aspects invisibles du design et par le fonctionnement des choses. Natif de l’Île-du-Prince-Édouard, il a grandi dans la campagne albertaine et habite maintenant à Vancouver; son éducation a façonné sa relation avec l’environnement et son appréciation de celui-ci. En tant qu’étudiant à l’Université d’art et de design Emily Carr, Colby a pu allier sa conscience environnementale à son expertise en design.
Colby se spécialise dans le design interactif, c’est-à-dire l’interaction entre les gens et un produit, un système ou un service. Une fois qu’il a maîtrisé les principes fondamentaux du design après sa première année, Colby a cherché des occasions de mettre ses compétences en application dans un cadre professionnel. « Quand on est étudiant, on voit ou on entend parler d’industries telles que les technologies durables ou les technologies émergentes, qui semblent intéressantes, mais tellement visionnaires, et on se demande comment on pourrait en faire partie un jour. Le programme Design for Startups (« Le design au service des entreprises en démarrage ») offre le cadre nécessaire pour explorer des domaines dont nous ignorions même l’existence ».
Projet pilote du programme de renforcement des capacités de la Supergrappe des technologies numériques, Design for Startups jumelle des designers émergents à des entreprises technologiques en démarrage de la région pour travailler à un problème de design particulier. Dans le cadre de la cohorte d’automne 2019, Colby a été jumelé à l’entreprise Open Ocean Robotics, située à Victoria.
Open Ocean Robotics, l’une des grandes entreprises de technologies propres de la Colombie-Britannique, recueille des données océaniques à l’aide d’embarcations autonomes alimentées par l’énergie solaire. Ces véhicules de surface sans équipage, dotés de capteurs et de dispositifs de communication, envoient de l’information aux satellites ou par le biais du service cellulaire pour recueillir et transmettre des données en temps réel. La collecte de données océaniques nous permet de mieux protéger nos océans puisque nous pouvons ainsi assurer la surveillance à distance des activités de pêche illégales ou des espèces en péril.
Au cours de son stage de 12 semaines, Colby a entrepris de construire le prototype d’une plateforme destinée aux véhicules de surface sans équipage; il a notamment établi les grandes lignes de l’expérience de l’utilisateur, allant de l’ouverture d’une session pour surveiller les véhicules à distance jusqu’à la représentation de l’information accessible à l’utilisateur sur une carte du tableau de bord. L’expérience qu’il a acquise auprès d’Open Ocean Robotics a renforcé sa motivation à travailler au carrefour du design et de l’environnement.
Après avoir fait partie de deux cohortes dans le cadre du programme Design for Startups, Colby se sent d’attaque pour intégrer la population active dès l’obtention de son diplôme, au printemps. De son expérience à Emily Carr, il dit : « Le programme Design for Startups a été l’une des excellentes occasions offertes à Emily Carr. C’est le parfait mélange du monde universitaire et de l’industrie. Les participants profitent de la rétroaction et de l’aide de l’Université, tout en perfectionnant leur pratique professionnelle au sein d’une entreprise en démarrage locale. »
Une fois son diplôme en main, Colby prévoit d’ouvrir un studio de design appelé Liiift avec quelques partenaires et a déjà des clients en vue, dont Open Ocean Robotics. L’équipe se réjouit de pouvoir terminer la plateforme que Colby a commencée et de contribuer à des solutions qui amélioreront notre monde.
Pour en savoir plus sur le programme Design for Startups, cliquez ici.
Ville pittoresque de quelque 20 000 habitants située dans le sud-est de la Colombie-Britannique, Cranbrook n’est pas un endroit que l’on associe d’emblée à la technologie. Un projet de la Supergrappe des technologies numériques vise à remédier à la situation et à aider les communautés rurales comme Cranbrook à tirer profit de leurs ressources numériques qualifiées et à jouer un rôle important dans la transformation numérique des entreprises, les petites comme les grandes.
L’Internet des objets, l’apprentissage machine et l’intelligence artificielle changent la façon dont les entreprises de ressources exploitent leurs installations éloignées, grâce à des capteurs et à des systèmes en temps réel qui surveillent l’équipement afin d’accroître la productivité et d’assurer la sécurité des employés.
Le programme de technicien en systèmes autonomes offert par le College of the Rockies, en partenariat avec l’Institut de technologie de la Colombie-Britannique et Teck Resources Ltd., permet à Tyson et à d’autres étudiants de petites communautés d’acquérir les compétences numériques nécessaires pour installer et entretenir des systèmes de télécommunications à distance, tout en les préparant à exploiter d’autres technologies novatrices.
À l’instar de plusieurs résidents de la région de Kootenay, Tyson Smith acquiert de nouvelles compétences dans le cadre de ce programme pilote à Cranbrook, ce qui lui permettra de poursuivre une carrière passionnante dans le domaine de la technologie, près de chez lui et de la nature.
« Cranbrook est une belle collectivité qui a tout ce qu’une grande ville peut offrir, mais qui possède le côté accueillant d’une petite ville, déclare Tyson, qui a toujours vécu à Cranbrook. Je veux vivre dans un endroit où je peux profiter de l’environnement. J’ai la possibilité de me promener dans les sentiers en forêt avec mon chien ou à vélo et de passer du temps dans la solitude; c’est un énorme atout pour l’introverti que je suis. Je souhaite que ce programme me permette d’acquérir les compétences et les connaissances que je pourrai utiliser pour trouver un bon emploi sans avoir à déménager dans une grande ville. »
« Grâce au programme de technicien en systèmes autonomes, je peux transformer un passe-temps que j’ai eu presque toute ma vie en une profession. Je crois que les programmes et les progrès accomplis en matière d’automatisation seront notre voie vers un environnement durable », fait-il remarquer.
Tyson ajoute : « Je me suis inscrit dans ce programme parce que je vois le potentiel de la technologie qui nous donne des solutions à long terme à de nombreux problèmes auxquels le monde est confronté. Je me réjouis d’en apprendre davantage sur le fonctionnement interne des appareils que nous utilisons au quotidien ».
Pour en savoir plus sur le programme de technicien en systèmes autonomes, cliquez ici.
Comment notre équipe célèbre le Jour de la Terre
Jessica Chang, adjointe administrative : Fidèle à mon serment, je continue cette année de réduire les déchets que je produis en examinant ce que j’utilise chaque jour et en m’efforçant d’adopter plutôt une solution réutilisable. Par exemple, j’ai remplacé les serviettes hygiéniques à usage unique par des serviettes réutilisables afin de réduire mes déchets de plastique ».
Sydney Goodfellow, associée au programme de renforcement des capacités : « Le Jour de la Terre nous rappelle que nous avons tous un rôle à jouer pour protéger la planète que nous partageons tous. Lors de mon nettoyage de printemps annuel, j’aime faire le tri de tous mes vêtements et donner ce dont je n’ai plus besoin au refuge pour femmes du Downtown Eastside. Je peux ainsi simplifier ce que je possède et, si je dois me procurer un article, j’essaie d’acheter localement ou d’opter pour des articles d’occasion dans la mesure du possible ».
Plus de 110 millions de dollars de nouveaux investissements dans le leadership en technologie et le développement des compétences au cours du trimestre actuel
Nous sommes heureux d’annoncer qu’a pris fin le processus de sélection des projets de leadership en technologie du cycle 4 et de notre programme de renforcement des capacités du cycle 2. Au total, sept nouveaux projets de leadership en technologie ont été retenus, ce qui représente un engagement à investir 80 millions de dollars au total, dont 50 millions de dollars proviennent de l’industrie. Notre appel à propositions pour le renforcement des capacités visait le développement des compétences prisées dans l’économie numérique, et les onze nouveaux projets entrepris représentaient une valeur totale de 30 millions de dollars. La concurrence était forte et les propositions, de calibre extrêmement élevé : plus de 300 organisations ont présenté une soumission et plus de 140 organisations ont participé aux projets sélectionnés.
La clôture de ces deux cycles met fin au mandat d’investissement prévu dans notre premier plan quinquennal, en trois ans. Nous sommes confiants et enthousiastes quant à la possibilité pour le Canada de tirer parti des solutions numériques et d’en accélérer la mise en œuvre en tant qu’élément essentiel de la reprise économique du pays, sans compter que le Canada et les entreprises canadiennes pourront se positionner en tant que chefs de file mondiaux des solutions numériques dans le domaine de la santé, de la réinvention de notre secteur des ressources naturelles et de l’accélération de la transformation numérique des éléments clés de notre économie. Nous attendons avec impatience le budget fédéral du 19 avril.
Bienvenue dans l’équipe : Nouveau conseil d’administration
Faits saillants dans les médias
Le programme StrongerBC crée de nouveaux emplois et de nouvelles possibilités – Le ministère de l’Emploi, de la Relance économique et de l’Innovation investit 22 millions de dollars pour financer un minimum de 4 500 places de formation et de stages rémunérés dans le cadre de deux programmes, en partenariat avec Innovate BC et la Supergrappe des technologies numériques. Le premier programme, Innovator Skills Initiative, est offert en partenariat avec Innovate BC. Le second, Canadian Tech Talent Accelerator, est mis en œuvre par NPower Canada, en partenariat avec la Supergrappe des technologies numériques et Microsoft. (Gouvernement de la Colombie-Britannique)
La technologie numérique au service des soins de santé du 21e siècle – Alors que nous concentrons nos efforts à nous remettre de la pandémie, nous devons réfléchir à ce que nous avons appris et à ce qui nécessite notre attention. Au Canada, une grande priorité consiste à élaborer et à mettre en œuvre une démarche stratégique et délibérée en vue de soutenir et d’adopter les technologies de la prochaine génération qui gèrent les mégadonnées et soutiennent la télésanté dans tout le pays. (iPolitics)
Altis Labs dirige une initiative tirant parti de l’intelligence artificielle pour améliorer les services dans les unités de soins intensifs – Altis Labs Inc. (« Altis »), une société d’information clinique qui permet de tirer de l’information prévisionnelle à partir de données d’imagerie médicale, a annoncé aujourd’hui le lancement d’une initiative visant à optimiser les soins prodigués aux patients et la capacité des unités de soins intensifs dans les hôpitaux. En collaboration avec la Supergrappe des technologies numériques, Bayer AG et les réseaux d’hôpitaux du Canada, le projet Improving ICU Capacity During COVID-19 Outbreaks (« Amélioration de la capacité des unités de soins intensifs pendant les éclosions de COVID‑19 ») s’appuie sur la technologie d’intelligence artificielle d’Altis appliquée aux images médicales standard telles que les radiographies et les tomodensitogrammes thoraciques pour prédire les taux d’admission aux unités de soins intensifs et la durée du séjour à l’hôpital des patients atteints d’infections pulmonaires dues à la COVID-19. (EIN Presswire)
Une entreprise en démarrage de la vallée du Fraser facilite l’accès aux aliments de la ferme à la table – L’arrivée du printemps offre de nombreuses occasions de rehausser nos plats habituels grâce aux fruits et aux légumes de saison. À moins de les acheter directement à la source, y a-t-il un moyen de savoir s’ils sont de la meilleure qualité possible? Située à Abbotsford, l’entreprise en démarrage DirectFood.store élimine les incertitudes de l’équation en offrant aux consommateurs un moyen pratique d’acheter des ingrédients frais, locaux et biologiques, directement auprès des agriculteurs et des commerçants locaux. (Daily Hive)
La Supergrappe des technologies numériques investit dans la plateforme de la santé cérébrale au travail – La Supergrappe des technologies numériquesdu Canada a investi dans la plateforme de la santé cérébrale au travail afin de changer les choses. Cette nouvelle plateforme vise à comprendre comment le sommeil, la méditation et d’autres facteurs de style de vie positifs contribuent à la santé et au bien-être général de notre cerveau. La société torontoise Interaxon, qui a conçu une plateforme d’électroencéphalogramme grand public, dirige la plateforme de la santé cérébrale au travail en collaboration avec Cambridge Brain Sciences, Hatch et le Brain and Mind Institute de l’Université Western. (Techcouver)
Les patients atteints de cancer ne doivent pas devenir les dommages collatéraux de la lutte contre la pandémie – La COVID-19 a entraîné une crise pour les patients atteints de cancer au Canada, qui ont dû composer avec un climat d’incertitude énorme, à commencer par les retards accusés dans les opérations chirurgicales en mars dernier, ce qui a touché des centaines de milliers de personnes et annulé jusqu’à 38 % de toutes les opérations chirurgicales liées au cancer. (The Hill Times)
Athena Pathways franchit un jalon important en aidant les femmes à faire carrière dans l’IA et la science des données – Athena Pathways, qui bénéficie du soutien financier de la Supergrappe des technologies numériques du Canada, s’est fixé comme objectif d’aider 500 Britanno-colombiennes à percer ou à progresser dans les secteurs de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage machine et de la science des données. Lancé en mars dernier, le consortium veut attirer davantage de talents dans l’écosystème technologique de la province tout en s’attaquant à l’écart important entre les sexes qui existe dans ces secteurs. Jusqu’à présent, Athena Pathways a soutenu 250 femmes par le biais de l’éducation, de l’emploi et du mentorat. (BC Business)
Plugging in – En quelques mois, la crise de la COVID-19 a transformé la façon dont les entreprises de tous types et de toutes tailles font des affaires. Le numérique étant au cœur de la transformation opérationnelle et de la relance économique, le succès reposera sur la technologie et la connectivité, les collaborations innovantes et, surtout, un leadership solide en matière de diversité et d’inclusion. La stratégie du Canada doit prévoir un plan économique autochtone. (The Orca)
Joignez-vous à notre réseau Rapid Skilling
Le réseau Rapid Skilling (« Acquisition rapide des compétences ») ne vise pas uniquement à faire progresser les carrières; il permet aussi aux entreprises innovantes de prendre de l’expansion. Alors que le changement s’accélère à grands pas dans l’ère du numérique, l’innovation et la transformation ne se limitent pas au simple investissement dans les nouvelles technologies. Le perfectionnement des personnes, c’est procurer aux équipes les moyens dont elles ont besoin pour faire face au changement, tout en permettant à l’entreprise de procéder à l’amélioration de ses services, d’accroître ses revenus, de renforcer ses relations avec les clients et d’optimiser sa chaîne d’approvisionnement.
En bref, l’habilitation et le perfectionnement des personnes, c’est aussi l’habilitation et le perfectionnement de l’entreprise.
Ce n’est pas là chose facile. La plupart des entreprises estiment qu’elles ne préparent pas adéquatement les chefs de file numériques. Pour compléter l’exploration au cas par cas de ces thèmes dans le cadre de notre programme de renforcement des capacités, nous avons créé le réseau Rapid Skilling. Ce réseau réunira des personnes qui se pencheront sur les défis que pose l’acquisition de talents numériques de calibre mondial, tant au sein des entreprises que dans l’ensemble des secteurs d’activité.
Nous examinerons des pratiques telles que l’acquisition rapide des compétences, la microcertification, l’embauche fondée sur les compétences et la mesure du rendement des investissements faits dans l’apprentissage et le perfectionnement. Nous mettrons au point des cadres de compétences destinés aux particuliers et aux organisations, nous étudierons comment intégrer la technologie profonde comme l’IA dans les produits et services des entreprises, comment la diversité améliore le rendement, entre autres sujets d’intérêt. Il s’agira d’un espace ouvert et expérimental où nous pourrons discuter de nos défis, trouver des solutions possibles et mettre en commun ce que nous apprenons pour améliorer notre rendement et accroître notre potentiel.
Si vous souhaitez concevoir des innovations qui améliorent les compétences à la fois de votre personnel et de votre entreprise, inscrivez-vous à notre liste de diffusion ici ou communiquez avec nous directement.